1er article du « Journal d’un stage au CSM (Centre Scientifique de Monaco) » de Naïs Favre.
Voilà maintenant 4 semaines que je suis arrivée à Nice, mon lieu d’hébergement.
Tout les jours je m’émerveille du paysage par la fenêtre du train matin et soir. La Méditerranée et son eau translucide bordée par des petites plages de galet, ses côtes vallonnées, ses petits villages mystiques. C’est sûr que c’est un autre charme que notre sobre petit lieu d’étude à Cherbourg !
L’intitulé de mon stage est l’étude des effets du réchauffement climatique sur les flux d’azotes générés par les coraux et les communautés bactériennes. Mais dès mon arrivée, problème. La post-doctorante avec laquelle je devais travailler était en vacance. J’ai alors travaillé sur la thèse d’une autre post-doctorante qui consistait à étudier les effets de différentes conditions de vie (faible ou haute luminosité, avec addition d’ammonium ou celui-ci naturellement présente dans l’eau, avec nutrition ou non, etc… ) sur des coraux tropicaux en photo ci-dessous afin de comprendre l’impact des problèmes climatiques actuels sur les coraux.
Pour l’instant j’ai donc appris à mesurer le taux de calcification des coraux en pesant chaque semaine des coraux par la méthode de poids flottant (c’est à dire que l’on pèse les coraux dans l’eau en les suspendant par un fil relié à une balance). Jusque là, rien de compliqué..
Voici le système avec la balance en haut et le récipient en verre en bas maintenu continuellement à 25C° afin de ne pas créer de choc de température pour les coraux.
J’ai également mesuré les taux de photosynthèse et de respiration avec des optodes oxy-4 qui mesurent dans le temps les taux d’oxygène présent dans l’eau entourant les coraux.
Puis j’ai mesuré les taux de broutage des coraux par la captation de Nauplii (larves de crustacé) par les polypes au fil du temps.
Voici le montage pour l’expérience.
J’ai appris à extraire les tissus des squelettes afin de doser les chlorophylles, les protéines et dénombrer des zooxanthelles (petite algue présente dans les coraux et vivant en symbiose avec ceux-ci).
Voilà je ne vous en dit pas plus car le sujet de mon stage ne concerne pas encore ce que j’ai fait jusqu’à lors.
Je vous parlerai plus en détail des techniques que j’ai utilisé dans mes prochains articles et à quoi servent-elles.
N’hésitez pas à nous dire ce que vous voudriez savoir sur nos stages !
A la prochaine !
Naïs Favre