La baleine noire, également appelée baleine franche, inquiète les scientifiques en cette période de mise-bas. En effet, aucun descendant de ces géantes migratrices n’a encore pointé le bout de sa nageoire cette année dans l’Atlantique Nord. Les naissances ne compenseront donc malheureusement pas la mortalité particulièrement élevée cette année : dix-sept baleines noires ont été retrouvées mortes en 2017. Ces baleines se déplacent lentement et près de la surface, et sont principalement menacées par les filets et les collisions avec les bateaux.

De manière globale, le nombre de baleineaux par femelle est en nette diminution. La nourriture se fait rare, et les baleines sont obligées de migrer dans des régions inhabituelles. Ces changements, qui impactent fortement leur qualité de vie, sont corrélés à une baisse de la fertilité chez les baleines noires. Cette dernière est également affectée par les sources de stress telles que le bruit des moteurs et les filets de pêche. Ainsi, 70% des baleines noires de l’Atlantique Nord ont la peau striée de cicatrices infligées par les filets de pêche.

L’espèce, qui avait déjà frôlé l’extinction en 1880 à cause des baleiniers, ne compte désormais plus que 450 individus dans le monde, dont une centaine de femelles. Des pêcheurs de homard de Nouvelle-Ecosse, au Canada, tentent de les protéger en mettant en place des techniques de pêche moins destructrices. Néanmoins il y a fort à parier que les mesures devront devenir plus drastiques pour sauver cette espèce déjà en voie de disparition.

Solène Jahan

Sources :

Consoglobe : https://www.consoglobe.com/baleine-noire-atlantique-nord-zero-baleineau-cg?utm_source=facebook&utm_medium=social

WWF Canada : https://www.google.fr/url?sa=t&rct=j&q=&esrc=s&source=web&cd=4&cad=rja&uact=8&ved=0ahUKEwjek6mr383ZAhWBUBQKHQMpCrIQFghXMAM&url=http%3A%2F%2Fwww.wwf.ca%2Ffr%2Fconservation%2Fespeces%2Fla_baleine_noire_de_latlantique_nord_%2F&usg=AOvVaw3oOpGD5MCAwLa4FBdSDFbd